Le cri du cœur des amoureux : non à l’élévation du niveau de langue pour la naturalisation par mariage
Imaginez un instant : vous avez rencontré l’amour de votre vie, construit un foyer ensemble en France, et soudain, une nouvelle loi menace de bouleverser votre bonheur. C’est la réalité pour de nombreux couples mixtes depuis l’annonce du décret n° 2025-648 du 15 juillet 2025, qui exige désormais un niveau B2 en français pour la naturalisation par mariage, au lieu du B1 précédemment requis. Mais face à cette mesure jugée injuste, une vague d’opposition s’organise.
Une pétition pour l’amour et l’intégration
j’ai été touché par la mobilisation citoyenne autour de la pétition « Contre l’élévation du niveau de langue française de B1 à B2 pour la naturalisation par mariage ». Les signataires, moi y compris, voient dans cette réforme une menace directe à l’intégration et à la vie familiale des couples internationaux établis en France. je partage leur avis : exiger un niveau B2, c’est ignorer la réalité des défis d’intégration et mettre en péril le projet de vie commune de milliers de personnes.
Pourquoi le niveau B1 est suffisant ?
Parlons clair : le niveau B1 atteste déjà d’une maîtrise fonctionnelle du français. Cela signifie que les personnes peuvent travailler, participer à la vie sociale et éduquer leurs enfants en français. Élever l’exigence au niveau B2, c’est demander une aisance presque académique, loin des besoins quotidiens. je trouve cela disproportionné et déconnecté des réalités de l’intégration.
Une question d’égalité
je ne peux m’empêcher de souligner un paradoxe frappant : tous les citoyens français ne parlent pas leur propre langue à un niveau B2, surtout à l’écrit. Demander plus aux conjoints étrangers crée une inégalité flagrante. Cette mesure touche particulièrement les plus vulnérables : personnes issues de milieux modestes, moins habituées aux démarches administratives ou plus âgées. Cela me semble profondément injuste.
L’amour ne devrait pas être une épreuve
Au fond, ce que cette pétition revendique, c’est le droit d’aimer sans barrières administratives. L’intégration et le mariage sont des démarches sérieuses et engagées. Les couples mixtes font déjà preuve d’un grand courage face aux défis culturels et linguistiques. Ne devrions-nous pas les soutenir plutôt que les décourager ? je suis convaincu que oui.
Cette histoire n’est pas seulement celle des autres ; elle nous concerne tous. L’amour, l’intégration et la famille transcendent les niveaux de langue. C’est pourquoi je soutiens cette pétition et j’appelle chacun à réfléchir à l’impact de telles mesures sur notre société.
Nous devons nous battre pour que nos lois reflètent nos valeurs d’accueil et d’égalité. L’amour ne devrait jamais être conditionné par une épreuve linguistique. Ensemble, faisons entendre notre voix pour maintenir le niveau B1 et défendre le droit à l’amour et à la vie familiale en France.
