Quand la Chine mise sur l’amour pour contrer sa crise démographique
Je vous emmène aujourd’hui à la découverte d’une initiative aussi surprenante qu’audacieuse, lancée par la ville de Lüliang, en Chine. Pour faire face à une crise démographique préoccupante, les autorités locales ont décidé de jouer la carte de l’amour, en offrant une prime de mariage aux femmes de moins de 35 ans. Depuis le 1er janvier 2025, celles qui décident de dire « oui » se voient récompensées par une somme de 1.500 yuans, soit environ 197 euros. Mais alors, cette mesure est-elle vraiment la clé pour encourager les unions et, par extension, les naissances dans un pays où le nombre de mariages est en chute libre ?
Une solution à la crise ou un coup d’épée dans l’eau ?
La question mérite d’être posée. Certes, l’intention derrière cette prime est louable : encourager les jeunes générations à franchir le pas du mariage, souvent considéré comme le prélude à la fondation d’une famille. Mais est-ce suffisant ? Je me suis entretenue avec une entremetteuse professionnelle qui souligne un obstacle majeur : la vision du mariage chez certains hommes et le rejet des femmes passées un certain âge, malgré leur niveau d’éducation ou leur situation professionnelle. Ainsi, même si l’initiative a le mérite d’exister, elle semble ne pas s’attaquer aux racines profondes du problème.
L’amour ne s’achète pas, mais…
D’autres régions chinoises tentent également de renverser la tendance avec des mesures similaires ou plus ambitieuses. Par exemple, à Tianmen, les parents de trois enfants peuvent bénéficier d’une aide conséquente allant jusqu’à 165.000 yuans (environ 21.700 euros). Ces initiatives ont déjà porté leurs fruits avec une augmentation des naissances dans certaines zones. Cela démontre que les incitations financières peuvent avoir un impact positif, même si elles ne sauraient remplacer les sentiments et les choix personnels.
Une crise démographique aux multiples facettes
La politique de l’enfant unique, appliquée rigoureusement pendant des décennies avant d’être abandonnée en 2016, a profondément marqué la société chinoise. Elle a engendré un déséquilibre entre les sexes et contribué au vieillissement de la population. Face à ces défis, il est évident que les primes et aides financières sont des solutions partielles. Elles doivent s’inscrire dans un cadre plus large visant à modifier les mentalités et à valoriser des normes sociales plus inclusives en matière de mariage et de procréation.
Et moi dans tout ça ?
Je trouve fascinante cette manière d’aborder la question démographique par le prisme du mariage et de l’amour. Cela me rappelle combien ces deux éléments restent au cœur de nos sociétés, peu importe les bouleversements qu’elles traversent. En tant qu’amoureuse des histoires d’amour et observatrice attentive des tendances lifestyle, je reste convaincue que l’amour ne devrait jamais être une affaire de chiffres ou de primes. Pourtant, je salue l’effort des autorités chinoises pour trouver des solutions créatives à un problème complexe.
Je suis curieuse de voir comment ces initiatives évolueront et si elles parviendront réellement à redynamiser le taux de natalité en Chine. Et vous, quel regard portez-vous sur cette démarche ? Pensez-vous que l’amour puisse être stimulé par des mesures incitatives ou doit-il rester un sentiment libre et inconditionnel ? Partagez vos pensées !
