Pierre blonde, verrière baignée de lumière et cèdres centenaires, le Château de la Chèze déroule à dix minutes de Bordeaux une carte postale de campagne chic qui affole déjà les moodboards. Derrière ce décor romantique, le domaine privatisé promet un week-end entier où l’on vit le mariage comme chez soi, service hôtelier et gastronomie locavore en prime. Tour d’horizon d’une adresse qui conjugue élégance, simplicité et logistique fluide, pour dire oui sans quitter la ville.
Chateau de la Chèze près de Bordeaux, cadre romantique
Architecture XIXe et parc classé pour un mariage chic
Érigé au XIXᵉ siècle, le château déploie une façade de pierre blonde qui capte la lumière girondine du matin jusqu’au crépuscule. Le regard glisse ensuite vers la verrière posée comme une ancienne serre, aujourd’hui transformée en salle de restaurant, puis se perd dans un parc classé de deux hectares où se dressent platanes et cèdres majestueux. À dix minutes du centre de Bordeaux, on passe brusquement de l’effervescence citadine à une ambiance « campagne chic », très recherchée pour les unions élégantes qui ne veulent pas s’exiler au bout du monde. La balade dans les allées gravillonnées, entre haies sculptées et terrasses ombragées, offre un décor déjà prêt à photographier, ce qui séduit couples et photographes en quête d’authenticité.
Privatisation du domaine pour se sentir chez soi
Le château se privative du samedi midi au dimanche fin d’après-midi. Pendant ces trente heures, aucun autre événement ne vient troubler l’intimité de la fête : toutes les clés, tous les salons, le parc et les 14 chambres appartiennent aux mariés et à leurs proches. Les préparatifs se déroulent sans crainte d’un regard extérieur, les enfants jouent en toute sécurité dans la clairière, le brunch du lendemain s’improvise sur les pelouses ou à l’abri de la verrière suivant l’humeur du ciel. Cette exclusivité distille un vrai sentiment de maison de famille, avec le confort d’une équipe hôtelière déjà en place. Les couples racontent souvent qu’ils ne « louent pas un lieu » mais qu’ils habitent le château le temps d’un week-end, une nuance qui change tout quand on veut que chaque moment reste gravé comme un souvenir personnel, et non comme une simple prestation.
Espaces de réception du Château pour un mariage raffiné
Salons historiques et verrière baignée de lumière
Les trois salons en enfilade racontent la douceur de vivre bordelaise : moulures délicates, parquets qui craquent légèrement, hauts plafonds où rebondit la lumière. Le regard file vers la verrière de 110 m², ancienne serre transformée en salle de dîner, baignée d’une clarté naturelle jusqu’au crépuscule. Les tables ivoire y côtoient les pierres blondes, les reflets des verres de Pessac-Léognan jouent avec les suspensions en laiton. L’ensemble peut recevoir jusqu’à 150 convives assis sans perdre le sentiment d’intimité si recherché pour un mariage chic.
Cérémonie laïque sous les arbres centenaires
À quelques pas du château, le parc classé ouvre une clairière dont les platanes et cèdres géants forment un écrin végétal. La plupart des couples choisissent l’arche florale oversize installée entre deux troncs sculpturaux, un sol d’herbe souple et l’odeur des marronniers pour témoin. Les invités prennent place sur des chaises paille ou des bancs bois, un verre d’eau infusée à la main : simplicité, élégance, émotions brutes. Le chemin vers le cocktail se fait à pied, portées de robes effleurant les allées gravillonnées, parfait pour des photos empreintes de poésie.
Plan B météo, barnum et verrière sans stress
Les caprices du ciel girondin ne font plus trembler personne. En cas de gouttes ou de brise frisquette, le barnum attenant aux salons (chauffé si besoin) prend le relais pour la cérémonie ou le cocktail. Les mariés gardent la verrière pour le dîner, l’arrivée des plats se déroule au sec, la transparence des parois laissant le parc apparaître en décor mouvant. Tout est installé en amont pour éviter le transfert éclair de la sono ou des compositions florales. Résultat : un mariage sans parapluie sur les photos et une organisation zen, Sophie la coordinatrice veillant au moindre détail.
Week end wedding, l’expérience de 48 h à Floirac
Hébergements confortables pour 35 invités
Une fois passée la grille en fer forgé, vos proches se répartissent entre les 14 chambres réparties dans le corps de logis et la Galerie Florentine. Parquet ancien, cheminées d’origine, douche à l’italienne et vue sur les cèdres : chaque détail rappelle que l’on séjourne dans un vrai château, sans sacrifier le confort d’un boutique-hôtel. Les chambres doubles, triples ou familiales totalisent 35 couchages, parfait pour loger le premier cercle tout en limitant les allers-retours nocturnes.
Les mariés disposent d’une suite spacieuse à l’étage, isolée des autres chambres pour savourer un instant de calme avant le grand rush. Deux chambres PMR au rez-de-chaussée simplifient l’accueil des grands-parents ou d’amis à mobilité réduite. La privatisation du samedi midi au dimanche fin d’après-midi renforce ce sentiment de maison de famille, où l’on se retrouve du petit-déjeuner jusqu’au dernier café du brunch.
Brunch du lendemain et visites de Bordeaux
Dimanche matin, la verrière se transforme en buffet vitaminé : jus pressés, brioche bordelaise, fromages d’Aquitaine et œufs brouillés minute par le chef. Les tables hautes invitent à débriefer la soirée tandis que les plaids sont prêts pour ceux qui préfèrent grignoter sous les marronniers. Pour les plus courageux, Sophie, l’event-planner, peut organiser une navette jusqu’aux quais de Bordeaux. En vingt minutes, vos invités flânent devant le miroir d’eau, s’offrent un cannelé chez Baillardran ou rejoignent un guide pour une balade Art déco au cœur des Chartrons.
Envie de prolonger l’escapade ? Une dégustation express dans un château de la rive droite ou un déjeuner d’huîtres au marché des Capucins se réservaient dès la confirmation de la date. L’atout de Floirac reste sa proximité avec la ville : chacun gère son timing, retour en TGV compris, sans stress ni voiture louée.
First look et moments privilégiés dans le parc
Le « first look » est devenu un rituel attendu, presque autant que l’échange des alliances. Au Château La Chèze, deux spots font battre le cœur des photographes : l’allée de platanes qui dessine une perspective cinématographique et le devant de la verrière, baignée d’une lumière douce dès la fin de matinée. Les mariés se découvrent en toute intimité, à l’abri du tumulte, pendant que les proches s’installent pour la cérémonie.
Le parc de deux hectares offre ensuite une succession de parenthèses : un banc en pierre sous le cèdre pour relire ses vœux, la pelouse derrière la serre pour une coupe de champagne improvisée, les marches de l’escalier d’honneur pour capturer une photo de groupe décontractée. Entre chaque séquence, le planning prévoit des temps libres, indispensables pour savourer ces 48 h sans la pression de l’horloge. C’est peut-être le plus grand luxe d’un week-end wedding : ralentir le tempo pour graver chaque minute.
Créations saisonnières du chef et accords grands crus
Aux fourneaux de La Table de La Chèze, le chef change la partition toutes les deux semaines. Asperges du Blayais, cabillaud ligné en direct du port de La Cotinière, fraises Mara cueillies à moins de vingt kilomètres : chaque assiette raconte la Gironde et ses voisins. Les futurs mariés co-construisent leur menu lors d’une dégustation privée, où l’on ajuste la cuisson du pigeon aux épices douces ou la garniture d’un risotto de petits pois croquants, même pour 150 couverts.
Pour le chapitre vins, le sommelier maison fait dialoguer ces propositions avec des grands crus de Bordeaux. Saint-Émilion sur le tournedos de veau rosé, Pessac-Léognan blanc sur un sandre beurre blanc estragon, sauternes délicat sur le foie gras mi-cuit parfumé au poivre timut. Les convives internationaux en redemandent et repartent souvent avec la carte des millésimes, glissée dans le tote bag souvenir.
Bars à huîtres, animations gourmandes tendance
Au cocktail, le coup de cœur se joue autour du bar à huîtres dressé sous les marronniers. Les perles du Bassin d’Arcachon sont ouvertes à la minute, escortées de citron caviar et d’un blanc sec de l’Entre-deux-Mers bien frappé. Tout aussi photographiée, la station « plancha de gambas XXL » parfume l’air de piment d’Espelette tandis qu’un maestro du risotto tourne sa casserole de cèpes crémeuse devant les invités.
Les épicuriens aiment varier les séquences : corner burrata truffée, chariot de jambon Serrano tranché en direct, mini tacos veggie. Ces animations créent un vrai rythme, invitent les convives à circuler dans le parc et laissent au couple quelques minutes complices pour savourer un verre de rosé sous la verrière.
Pièces montées revisitées et dessert cannelé
Le final sucré se veut audacieux. Exit la pyramide de choux classique, place à une pièce montée « saveur cannelé » : pâte à chou infusée rhum-vanille, cœur crème légère caramel, glaçage blond comme la pierre du château. Les plus traditionnels optent pour un naked cake garni de fruits rouges locaux, tandis que les amateurs de design osent un number cake sculpté aux initiales des mariés.
Pour clore la nuit, le chef pâtissier sort des fours des cannelés grand format, dorés, croustillants, servis tièdes avec une larme de rhum arrangé. On les croque sur la piste de danse, et, souvent, on en glisse trois ou quatre dans la poche pour le brunch du lendemain. Une signature qui laisse une empreinte douce et gourmande dans les souvenirs des invités.
Décoration et photos, sublimer le décor de rêve
Escalier d’honneur et verrière, spots iconiques
L’escalier d’honneur, sculpté dans la pierre blonde, donne immédiatement le ton. Les mariés y descendent main dans la main sous les applaudissements, puis le photographe profite de la rampe ouvragée pour un portrait en contre-plongée qui fait écho aux balustrades de Versailles. Dehors, la verrière baignée de lumière naturelle agit comme un studio XXL : reflets dans le verre, feuillage en arrière-plan, jeux de transparence… Au crépuscule, quelques lanternes suffisent pour que le lieu se pare d’une douce lueur dorée, idéale pour un « golden hour » sans filtre. Ces deux spots complémentaires évitent les longs déplacements et offrent une variété d’ambiances sur un même site, un atout salué par les photographes de mode comme par les couples en quête d’images naturelles.
Tables mix and match, touches dorées vintage
Dans la salle de réception ou sous la verrière, la tendance se joue en mix and match. Nappes ivoire fluides, chemins en gaze de coton, chandeliers chinés dorés, verres à pied dépareillés : le tout compose une table élégante sans effet « total look ». Pour rester cohérent, on choisit une palette douce (nude, sauge, vieux rose) et l’on réhausse de petites notes dorées vintage (ronds de serviette, couverts hérités d’une grand-mère, numéros de table calligraphiés à la feuille d’or). La planificatrice maison, Sophie, possède un carnet d’adresses de brocanteurs et de fleuristes slow-flower qui savent dénicher la pièce manquante pour ce côté « trouvé, pas fabriqué ». Résultat : un décor chaleureux, photographié en détail par les invités avant même l’arrivée des plats.
Jeux de lumière LED pour magnifier la pierre blonde
Le soir tombé, la magie opère grâce à un éclairage LED bien pensé. Quelques idées faciles à briefer à un lighting designer :
- Projecteurs sur batterie pointés vers la façade pour révéler le relief de la pierre et faire ressortir les moulures.
- Guirlandes suspendues en guinguette entre les platanes pour un cocktail aérien sur la terrasse.
- Bougies cylindriques XXL au pied des marches pour guider les convives vers la salle de bal tout en créant un halo romantique.
- Spots autonomes couleur ambre glissés derrière les compositions florales afin de donner profondeur et chaleur aux bouquets.
La technologie LED, peu énergivore et froide au toucher, respecte les végétaux, évite la surchauffe des appareils photo et permet des variations de couleurs discrètes, du champagne à l’ambré. La pierre blonde se pare alors d’un éclat miel qui flatte le teint des invités et assure des clichés nets jusque tard dans la nuit.
Budget, réservations et conseils pratiques
Le ticket d’entrée reste lisible : 7 800 € pour la privatisation du domaine du samedi midi au dimanche fin d’après-midi. Ce forfait couvre les salons, la verrière, le barnum, le parc classé ainsi que le mobilier de réception déjà sur place. Aucun surcoût de location n’est appliqué si vous optez pour une cérémonie en plein air ou pour un plan B sous la verrière.
Côté assiettes, le chef décline trois formules : menu découverte à 60 €, signature à 85 € et expérience à 110 € par personne. Chaque palier inclut cocktail de bienvenue, entrée, plat, dessert et vins rive droite sélectionnés. Les mariés qui rêvent d’un bar à huîtres ou d’un accord grands crus peuvent ajouter ces options à la carte. Pour garder la maîtrise de l’enveloppe, pensez à :
- viser un cocktail dînatoire étoffé si vous voulez réduire le nombre de services assis,
- centraliser la décoration florale pour la cérémonie et les tables,
- profiter des 14 chambres sur place pour limiter la navette retour.
Anticiper, réserver 15 mois à l’avance
Les samedis de mai à septembre partent en premier. Le château conseille une prise de contact 15 à 18 mois avant la date visée, signature du contrat et versement d’un acompte de 30 %. L’event-planner maison, Sophie, devient alors votre interlocutrice unique : rétro-planning détaillé, dégustation test à J-9 mois, calage des partenaires à J-6 mois, répétition de la cérémonie la veille. Un suivi qui rassure les couples expatriés ou débordés.
Bonne astuce : privatiser le vendredi soir pour le brunch de bienvenue allège la pression du grand jour et ouvre l’accès au tarif « hors pic ». Les micro-weddings en semaine profitent aussi d’une latitude budgétaire et d’un choix de dates plus large.
Accès facile, transports et éco-responsabilité
À dix minutes de la gare Saint-Jean et trente de l’aéroport de Mérignac, La Chèze reste un bonheur logistique. Un parking privé accueille 60 voitures, mais les mariés urbains préfèrent souvent :
- un mini-bus privatisé pour les arrivées groupées depuis la gare,
- des codes VTC négociés pour les retours de nuit,
- un corner borne recharge électrique mis à disposition dans la cour.
Le domaine s’engage dans une démarche douce : cuisine locavore, traitement des déchets organiques au compost du parc, limitation des décors jetables. En phase avec cet esprit, quelques gestes simples : louer de la vaisselle vintage plutôt que du plastique, privilégier des bouquets de saison produits à moins de 50 km, offrir des cadeaux invités made in Gironde comme des mini cannelés ou des fioles de miel local. Votre jour J gagne en authenticité, la planète y trouve aussi son compte.
Entre pierre blonde, verrière baignée de lumière et cuisine locavore, le château de la Chèze concentre l’essentiel d’un mariage chic à dix minutes de Bordeaux. Et si le véritable luxe se résumait à ces 48 h hors du temps où chaque regard, chaque plat, chaque cliché respire l’art de vivre girondin ? Les carnets de réservation se remplissent déjà, la seule question est de savoir quel couple inscrira le prochain chapitre dans l’allée de platanes.
